Qui était Raspoutine ?
Grigori Raspoutine est né en 1865 à Pokrovske, en Sibérie dans une famille de paysan de la Province de Tobolsk, sous le nom de Novie (Nouveau).
Il deviendra le favori de Nicolas II et de l’impératrice Alexandra Feodorovna.
A la fin du 19ème siècle, il rejoint le culte des Khlysts (les fouets). Sous le couvert d’ètre un religieux, il mène une vie dissolue qui lui a valu le surnom de « Raspoutine ».
En 1902, il est connu sous le nom de « prophète » de Sibérie et « saint homme ». En 1904 – 1905 il est introduit dans la plus haute aristocratie à Saint-Pétersbourg et en 1907 au palais Royal.
Grigori Raspoutine ayant une réputation de guérisseur réussi à convaincre le tsar Nicolas II et sa femme Alexandra, que lui seul peut sauver leur fils héritier hémophile par des prières et lui donner une protection « divine ».
Raspoutine avait d’une influence illimitée sur Nicolas II, et sur ses conseils de « faiseur de miracles » Nicolas II pouvait nommer ou révoquer même les plus hauts responsables de la gestion de l’Etat et de l’église.
Entouré par une foule d’admirateurs, érotomane, Raspoutine a utilisé son pouvoir et ses liaisons dans la haute société pour vivre une vie de débauche effrénée, qui est devenue largement connue en Russie.
Le pouvoir Royal perdant sa valeur, les monarchistes FF Yusupov, VM Pourichkévitch et le Grand-Duc Dmitri Pavlovitch, dans un effort pour le sauver ont tué Raspoutine.
Raspoutine était la manifestation vivante de la décadence et la dégénérescence du régime tsariste et de l’ensemble de l’élite russe au pouvoir.
Comment et par qui Raspoutine a été assassiné ?
Tard dans la soirée du 16 Décembre 1916, Raspoutine est invité à la maison de Iousoupov sous prétexte d’une réunion avec la princesse Irina Alexandrovna mais elle ne savait probablement rien de l’intrigue, puisqu’elle etait en Crimée afin de se faire soignée.
Félix Iousoupov, lui demande d’attendre la princesse au sous-sol (décoré comme une salle de séjour), et lui offre du vin et des gâteaux. Raspoutine, mange quelques gateaux, boit du vin et ne s’apercoit pas qu’ils sont empoisonnés. Le cyanure de potassium sur Gregory, n’a pas d’effet. Mais il s’est avéré que le docteur Vizovet, qui a participé à l’assassinat, n’a pas osé violer le serment d’Hippocrate, et au lieu de mettre du poison a préférer utiliser de la poudre inoffensive.
Yousoupov a dû prendre un révolver pour tuer Raspoutine lui-même, et pour une fois pour toutes en finir avec le » Saint homme ».
En entendant le coup de feu, les conspirateurs, qui étaient tout le temps en haut, dans la chambre du prince, descendent au sous-sol. Yousoupov était sans voix, et Raspoutine gisait sur le sol inconscient. Docteur Lazovert, tâta le pouls et annonca la mort de Grégoire. Tous remontent sauf Félix Yousoupov.
Soudain, ils entendent les cris de Yousoupov. Le « mort » essayait d’étrangler le prince en disant: « Félix, Félix, je dirai tout à l’impératrice ! ».
Descendu rapidement au le sous-sol, Pourichkévitch voit Raspoutine, qui sort dans la cour.
Cela semble complètement surnaturel.
Pendant un moment, personne ne peut en croire ses yeux, mais son cri dans le silence de la nuit « Felix ! Felix ! je dirai tout à l’impératrice! » les convainc que c’est bien lui, Grigori Raspoutine, et qu’il allait leur échapper, alors Yousoupov tire, dans le calme de la nuit, le bruit de son révolver, est extrêmement fort, raté ! il tire une seconde fois et encore raté … il se concentre et retient son bras pour ne pas bouger et tire, cette fois touché, dans le dos. Raspoutine s’effondre et yousoupov tire encore une fois, il est atteint à la tète.
Les tueurs avait fait un trou dans la glace de la Malaya Neva à l’île Krestovsky et ils y jetent le corps. Trois jours plus tard, lorsque Raspoutine est etrouvé, il est constaté que ses poumons sont remplis d’eau. Grigori Raspoutine, empoisonné, criblé de balles, c’est en fait étouffé en essayant de respirer…
Quelques jours plus tard les noms des tueurs sont connus de la police. Nicolas II puni Yousoupov, en l’envoyant vivre à Rakitino où Felix aurait dû vivre sous surveillance. Le Grand-Duc Dmitry est ordonné de quitter immédiatement Pétrograd pour aller au front en Perse. Pourichkévitch lui, est laissé en liberté.
La prédiction de Raspoutine
Peu de temps avant sa mort, Raspoutine a écrit une lettre à l’empereur :
« … Je pense que je vais mourrir avant 1er Janvier …. Si je suis tué par mes collègues paysans russes, vous n’aurez rien à craindre, vous resterez sur le trône et n’aurez rien à craindre pour vos enfants, ils régneront en Russie des centaines d’années.
Mais si vous entendez la sonnerie des cloches, pour annoncer ma mort, et que c’est un de vos parents qui m’a tué, alors personne dans votre famille, aucun de vos enfants ou de parents ne survivront, en moins de deux ans ils seront tués par le peuple russe …
La prédilection de Raspoutine s’est avérée vraie, la mise à mort par les bolcheviks de Nicolas II, sa femme et ses enfants a eu lieu dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.
Il y a Un Commentaire
J’ai toujours été très impressionée par cette histoire concernant Raspoutine et la famille de Nicolas II. Cet article m’a permi d’en savoir plus, merci. Je pense aller en Russie l’année prochaine et je ne manquerai pas de visiter le palais Youssoupov.